dimanche 23 mars 2014

Le grand concile panorthodoxe en préparation

Ma chronique du 16 mars dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, portait sur le grand concile panorthodoxe en préparation, l'année 2016 a été fixée pour sa tenue. Voici le texte de cette chronique.

Il y a quelques jours, du 6 au 9 mars précisément, à Istanbul, au Phanar, c’est-à-dire au siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, s’est tenue une rencontre des primats des Eglises orthodoxes, c’est-à-dire de ceux qui sont à la tête des Eglises orthodoxes autocéphales, en d’autres termes indépendantes. Seul manquaient le patriarche d’Antioche, pour des raisons de santé, une délégation le représentait, et le primat de l’Eglise des Terres tchèques et de Slovaquie, car il y a actuellement un différend au sein de cette Eglise. En tout, 13 primats étaient présents.

Cette rencontre a notamment permis de décider d’une date pour le prochain concile panorthodoxe, à savoir 2016 et d’un lieu pour son déroulement : l’église Sainte-Irène à Istanbul. C’est un évènement préparé depuis un demi-siècle, depuis 1961 exactement, qui a fait l’objet de nombreuses réunions pour avancer sur les principaux sujets qui seront abordés.

Il y a en tout une dizaine de grands thèmes. Parmi ceux-ci, les questions de l’autocéphalie, donc de l’indépendance d’une Église, de l’autonomie d’une Église à l’intérieur d’une juridiction, des relations œcuméniques, du calendrier, du sens du jeûne et de son observance aujourd’hui, etc. Pour nous, en France, l’une des questions qui nous touchent plus particulièrement est celle de la « diaspora orthodoxe », c’est-à-dire des diocèses orthodoxes qui ne sont pas situés dans les pays traditionnellement orthodoxes ou dans des pays où se trouvent les antiques Églises que sont le Patriarcat d’Antioche, de Jérusalem ou d’Alexandrie qui sont trois patriarcats dans des contrées où les orthodoxes sont aujourd’hui très minoritaires.

Déjà, les réunions préconciliaires ont permis d’avancer sur la question de l’organisation des orthodoxes dans les territoires situés en dehors des territoires traditionnels, comme le continent américain ou l’Europe occidentale. Des assemblées épiscopales, comme l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, ont été créées au cours de ce processus, il y a maintenant près d’une vingtaine d’années.

samedi 22 mars 2014

Etonnant...impressionnant !

De superbes images... étonnantes (comment les a-t-on filmées ?)...impressionnantes. Ce navire semble bien frêle et pourtant résiste à la puissance inimaginable des éléments et trace sa route: la frégate Latouche-Tréville en pleine tempête. "Images tournées par Galatée Films dans le cadre de la réalisation du film Océans réalisé par Jacques Perrin"  à voir sur Dailymotion en l'agrandissant à la totalité de l'écran.

samedi 15 mars 2014

Sur la trace de l'Archange: le film

L'équipée pédestre de la famille Maigre, de Versailles au Mont-Saint-Michel, avait donné lieu ensuite à la publication d'un livre dont j'avais dit tout le bien que j'en pense ici. Récemment, l'hebdomadaire Pèlerin magazine a mis sur son site le film d'une petite vingtaine de minutes réalisé lors de cette belle aventure. On y retrouve toute la fraicheur jubilatoire du livre.

lundi 10 mars 2014

Le film "L'île" (Ostrov) sous-titré en français en intégralité

Ci-dessous: le film L'île (Ostrov, 2006) de Pavel Lounguine, sous-titré en français, dans son intégralité. Ce film, qui raconte l'histoire (fictive) d'un moine orthodoxe fol-en-Christ, a connu un grand succès non seulement en Russie, mais aussi en France (y compris le DVD), malgré la modestie de sa diffusion pour la France. Pour lire une courte présentation du film, cliquez ici. Le voici avec un sous-titrage en français (sur Youtube).

mardi 4 mars 2014

Les "Lettres de direction spirituelle" de saint Théophane le Reclus: ma chronique du 2 mars

Ma chronique du 2 mars dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, est une recension d'un ouvrage paru dernièrement, les Lettres de direction spirituelle de saint Théophane le Reclus (éditions des Syrtes). En voici le texte.

Saint Théophane le Reclus est un évêque russe du XIXe siècle. Il est l’une des grandes figures du renouveau de la spiritualité orthodoxe russe au XIXe siècle. Son nom, le Reclus, vient de ce que les 22 dernières années de sa vie, il a vécu en isolement, à sa demande. Les éditions des Syrtes viennent de publier la traduction des Lettres de direction spirituelle du saint évêque Théophane. Le livre vient tout juste d’être mis en librairie. Cette édition comporte aussi une introduction et des notes de Bernard le Caro. L’ouvrage constitue un excellent compagnon de route pour le Carême qui commence. L’édition russe a pour titre, également révélateur, Qu’est-ce que la vie spirituelle et comment y disposer son cœur ? 
 
Georges Govorov, le futur Théophane est né en 1815. Après le séminaire, il étudia la théologie à l’Académie de Kiev, puis il devint moine, diacre et prêtre l’année où il finit ses études. Il fut ensuite enseignant à Novgorod, puis à Saint-Pétersbourg. Envoyé à la mission russe de Jérusalem, il y accomplit un important travail de traduction, notamment des Pères ascètes grâce à des manuscrits rares conservés à Jérusalem, à la laure  de Saint-Sabas ou encore au Mont-Athos. Il occupa par la suite différents postes, dont un à Constantinople, puis en Russie où il fut nommé recteur de l’Académie ecclésiastique de Saint-Pétersbourg en 1857. Deux ans plus tard, il fut consacré évêque pour Tambov, puis pour Vladimir. Durant toutes ces années, il écrit, exercice où tout jeune déjà il avait révélé son talent. Il se montre aussi très bon prédicateur. Il dynamisa la vie des diocèses dont il avait la responsabilité. Mais il désirait, de plus en plus, se retirer dans un monastère pour s’y adonner à la prière et à l’écriture d’ouvrages. Cela fut accepté. Il mena d’abord la vie communautaire, puis vécut dans l’isolement jusqu’à sa naissance au ciel, le 6 janvier 1894. De son vivant, il était déjà considéré comme un saint. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient présentes lors de ses funérailles malgré les difficultés climatiques de la saison. Il a été canonisé en 1988.

lundi 3 mars 2014

"Isnast" (télévision biélorusse)

L'émission de la télévision biélorusse (Première chaîne) Isnast ("Essence") a diffusé samedi 1er mars dans la matinée, un documentaire (sur le site de Belarus 1) entièrement consacré à l'artiste biélorusse Irina Kotova. Parmi les sujets évoqués: l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection", à Paris, l'exposition "Les ailes de Noël" (galerie Russkiy Mir à Paris), le spectacle artistique "Éternité de l'instant". Ci-dessous: la vidéo de l'émission (en russe).

mercredi 26 février 2014

Cinq grands spirituels orthodoxes du Mont-Athos du début du XXe siècle: ma chronique du 23 février

Ma chronique du 23 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, rend compte de la parution d'un ouvrage sur cinq grands spirituels du Mont-Athos du début du XXe siècle. Ci-dessous: le texte de cette chronique.

La parution d’un nouvel ouvrage dans l’excellente collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle », dirigée par Jean-Claude Larchet aux éditions L’Age d’Homme, nous donne l’occasion de dire quelques mots sur la sainteté et plus particulièrement sur les saints aujourd’hui. L’ouvrage s’intitule Figures athonites du début du XXe siècle. Ecrit par l’archimandrite Chérubim Karampelas, né en 1920, décédé en 1979, il présente cinq vies d’ascètes du Mont Athos, nés au XIXe siècle et ayant vécu dans la première moitié du XXe siècle. Citons-les, ce sont l’Ancien Joachim de la skite de Sainte-Anne, l’Ancien Athanase de Grigouriou, l’Ancien Callinique l’Hésychaste, l’Ancien Daniel de Katounakia, l’Ancien Isaac de Dionysou. Un « ancien » est un terme, géronda en grec, qui désigne un père spirituel. C’étaient de très humbles moines, avec des personnalités différentes, qui furent des lumières de la foi pour leurs contemporains. L’ouvrage se présente comme des biographies avec une part importante laissée à des témoignages  qui rapportent notamment l’insondable sagesse et les grands charismes déployés par ces ascètes. De nombreuses histoires, très simples, de la vie miraculeuse de tous les jours peut-on dire dans leur cas, qui sont aussi autant d’enseignements, sont relatées.

Le Mont Athos a abrité lors de la période contemporaine d’autres grandes figures comme saint Silouane l’Athonite et son disciple le père Sophrony, décédé en 1993 en Angleterre, mais aussi l’Ancien Joseph l’Hésychaste, l’Ancien Ephrem de Katounakia, l’Ancien Païssios ou encore l’Ancien Porphyre, ce dernier né en 1906, décédé en 1991, canonisé par le Saint-Synode du Patriarcat œcuménique de Constantinople le 27 novembre dernier.

jeudi 20 février 2014

La version sous-titrée en français du film "Paris imaginaire" dans son intégralité

La version sous-titrée en français du film Paris imaginaire peut-être visionnée dans son intégralité ci-dessous (sur Youtube). Ce film de la télévision biélorusse (Première chaine, réalisateur: Serge Katier), consacré au parcours artistique d'Irina Kotova et à Boris Zaborov, a été tourné en 2010 (2013 pour la version sous-titrée en français). J'y ai participé, en étant filmé et en lisant certains de mes textes. D'autres textes sont de Boris Zaborov. La version originale, en russe, avec quelques minutes en plus, a été depuis diffusée à plusieurs reprises sur la télévision biélorusse, il y a quelques jours encore sur la troisième chaîne. Le film a été réalisé à l'occasion de deux expositions: la rétrospective de Boris Zaborov au Musée national des beaux-arts de Biélorussie, à Minsk, en 2010, et l'exposition d'Irina Kotova, "Paris imaginaire", en 2010-2011, également au Musée national des beaux-arts de Biélorussie. Il a remporté deux prix en Russie (1, 2).

lundi 17 février 2014

"Rentrant alors en lui-même, il se dit", le retournement vers l'intérieur: ma chronique du 16 février

Ma chronique du 16 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, évoque le retournement vers l'intérieur à partir d'un passage de l’Évangile de Luc, le passage relatif au "Fils prodigue", plus particulièrement lorsqu'il est dit: "Rentrant alors en lui-même, il se dit" (Luc 15, 17). Voici le texte de cette chronique.

Le retour du Fils prodigue par Rembrandt (source)
Dans l’Évangile de ce jour, celui du Fils prodigue, dans Luc 15, 11-32, le tournant décisif a lieu lorsque le fils égaré prend conscience de sa misère et par contrecoup de ce qu’il a perdu. Les choses deviennent alors très claires pour lui. Le moment précis de ce retournement est ainsi exprimé : « Rentrant alors en lui-même, il se dit ». Ce court passage est capital et nous indique toute une démarche d’intériorité. Le verbe grec utilisé a le sens de venir, il nous montre une action, en l’occurrence un déplacement vers l’intérieur. C’est le préalable indispensable au retour à la maison du père, image du royaume céleste perdu.

Il y a véritablement, pour celui qui était perdu, un éveil. L’on pense à la phrase de l’apôtre Paul dans l’épître aux Éphésiens (5, 14) : « Eveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi le Christ resplendira. » Le fils accompli une ascèse. Il comprend sa situation, son malheur causé par son aveuglement, il est animé par le repentir et manifeste une véritable humilité. C’est pourquoi, bien que loin, son père le voit et arrive encore plus vite pour le retrouver, il court dit le texte.

Nous souhaitons nous arrêter ici quelques instants sur ce mouvement de retournement vers l’intérieur, cette métanoïa. C’est là que tout bascule. Celui qui était dans le désespoir, dans une voie de perdition, au bout de son illusion, trouve le chemin qui sauve et la force de le parcourir.

Plus que jamais aujourd’hui, il s’agit d’un très grand et difficile défi, tant il est profondément vrai que tout est fait pour nous attirer à l’extérieur de nous-mêmes. Selon une expression classique aujourd’hui, très révélatrice, véritable impératif social à la mode, il faut « s’éclater », c’est-à-dire s’éparpiller à la périphérie, dans une périphérie toujours plus lointaine et extérieure à nous-mêmes. On ne saurait être plus éloquent !

jeudi 13 février 2014

Les dimanches qui préparent le Carême dans la tradition orthodoxe: ma chronique du 9 février

Ma chronique du 9 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet les dimanches qui préparent le Carême dans la tradition orthodoxe. Le texte de cette chronique est ci-dessous.

Ce dimanche est appelé, dans le cycle annuel liturgique orthodoxe, le dimanche du publicain et du pharisien, avec la lecture de l’Évangile de Luc, le chapitre 18, verset 10 à 14. Il marque l’entrée dans un nouveau cycle : le cycle de Pâques. En fait, dès dimanche dernier, appelé dimanche de Zachée, nous sommes entrés dans un cycle de cinq dimanches qui précèdent le Carême, que l’on nomme souvent le grand Carême, pour le distinguer d’autres carêmes dans l’année, c’est-à-dire de périodes de jeûnes pour la préparation d’une grande fête.

Ces dimanches qui conduisent à l’entrée en Carême et en constituent la préparation sont donc aujourd’hui le dimanche du publicain et du pharisien, puis, le dimanche du Fils prodigue, ensuite le dimanche du Jugement, enfin dimanche de l’exil ou de l’expulsion d’Adam, ce sera le 2 mars. Au soir de ce dernier dimanche sont célébrées les vêpres du pardon, au cours desquelles les fidèles se demandent réciproquement pardon. Ces vêpres marquent l’entrée en Carême.

Une autre particularité qui débute aujourd’hui est le commencement du Triode de Carême. Le Triode est le livre liturgique de cette période avec des prières particulières.
Ce cycle prépare aussi au jeûne du Carême. Ainsi, l’avant-dernier dimanche, celui du Jugement, est le dernier où l’on mange de la viande. C’est pourquoi la semaine qui suit est appelée semaine des laitages.
Ainsi, depuis dimanche dernier, nous sommes entrés dans le cycle pascal qui se termine au dimanche qui suit la Pentecôte, fête de tous les saints dans l’orthodoxie.

lundi 10 février 2014

Sujet: l'écran fait-il écran ?

Pause sourire, mais scène bien représentative de situations que nous connaissons tous depuis peu d'années. La photographie ci-dessous circule sur Twitter avec le commentaire suivant : "Photo sidérante: un homme surpris en train de regarder le monde réel sur le quai d'une gare"!

Dans un genre proche, avec en plus une comparaison qui permet de saisir l'évolution de manière très explicite: la première photographie prise au Vatican lors de l’annonce de l'élection du pape Benoit XVI, la seconde, toujours au Vatican, quelques années plus tard, lors de l'annonce de l'élection du pape François.

samedi 8 février 2014

Epuisement, "burn out" et relation à l'autre dans le monde du travail: ma chronique du 2 février

Ma chronique du 2 février dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame,  abordait la question de l'épuisement ("burn out") dans le monde du travail et la relation à l'autre dans cette situation. En voici le texte.

« Quel avantage l’homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paie de sa vie ? », nous dit le Christ dans l’Évangile de Matthieu (16, 26). Voilà une parole qu’il est vital de méditer quotidiennement. Dans notre société, devenue surtout utilitariste, tournée vers les richesses matérielles et la performance extérieure, il importe de s’en souvenir comme d’une bouée de salut pour que nous ne perdions pas notre route véritable.

A ce propos, sans doute avez-vous lu de récentes études sur l’épuisement professionnel, ce que l’on appelle communément le « burn out ». Dernièrement, une nouvelle étude a révélé que 3 millions de Français seraient au bord du « burn out », soit pas loin de 10% des actifs, le nouveau mal du siècle selon l’hebdomadaire L’Express qui y a consacré un dossier il y a peu.

A vrai dire, cela ne m’étonne guère, tant je le constate autour de moi dans mon milieu professionnel, celui de l’enseignement. Les charges se sont ajoutées, souvent des travaux périphériques qui conduisent à une dispersion des efforts, les pressions se sont aussi accrues. Cela, alors que par ailleurs les problèmes relationnels se sont complexifiés. Cela fait beaucoup pour tous et trop pour un bon nombre. D’où de nombreuses petites défaillances, des oublis, des coups de fatigue qui reviennent très régulièrement, et parfois de grosses et durables défaillances.

La multiplication des moyens de communication et l’utilisation obligée, sinon compulsive de ceux-ci, a augmenté de manière très importante la pression. Ainsi, pour parler de ce que je connais, je reçois des mails professionnels le soir ou encore le dimanche, alors qu’il s’agissait de moments où une coupure salutaire pouvait s’opérer pour refaire ses forces, prendre du recul et le temps de la réflexion ainsi que de l’approfondissement.

C’est à la fois un problème humain, un problème de société et aussi un problème spirituel.

jeudi 6 février 2014

"Jérusalem": une superbe invitation au voyage

Voici une superbe invitation au voyage en Terre Sainte: ces extraits du film Jérusalem, tourné en IMAX 3D (sur Viméo, avec une meilleure qualité d'image). De magnifiques images. Avec des vues aériennes étonnantes. Se laisser emporter ! Le film est projeté sur des écrans géants depuis septembre 2013 (page Facebook, compte Twitter). La bande-annonce officielle est ici

mercredi 5 février 2014

"Internet est-il un don de Dieu ?"

Intéressants éclairages sur France-Culture, dans l'émission de radio "La place de la toile" du 1er février, intitulée "Internet est-il un don de Dieu ?", sur l'Internet et la religion, la vision et les pratiques, à partir de l'exemple du catholicisme et de l'islam.

samedi 1 février 2014

Dans le bimestriel "Pasteur"

Ce n'est qu'il y a peu que j'ai pris connaissance de ce bref compte rendu (ci-dessous) de la parution de Prendre soin de l'autre - Une vision chrétienne de la communication publié par le bimestriel catholique du 15e arrondissement de Paris, dont le titre est Pasteur, dans son numéro 258 (juin-juillet 2013).

lundi 27 janvier 2014

Absence d'âme et tristesse, la fête de Noël dans notre société aujourd'hui : ma chronique du 26 janvier

Ma chronique du 26 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et enregistrement), sur Radio Notre-Dame,  portait la fête de Noël dans notre société. En voici le texte.

Aujourd’hui, je souhaite partager une réflexion sur la dernière fête de Noël, plus précisément sur l’étrange impression qu’elle m’a laissée. En observant la façon dont Noël était annoncé, fêté dans notre société française, j’ai eu, pour la première fois de manière très nette, la perception d’un vide et d’une grande tristesse. Beaucoup de lumières, de l’agitation bien artificielle, mais, derrière, rien, le néant qui masque mal l’ennui et le non-sens, aucune résonance, un manque d’âme.

On l’aura compris, depuis longtemps Noël est un rendez-vous commercial, un moyen pour vendre. Aujourd’hui, il n’y a plus que cela. Il s’en dégage la désespérance des choses qui n’ont pas de signification profonde.

La naissance de l’enfant de la réconciliation de la terre et du ciel n’est plus fêtée. Pourtant, que l’on soit croyant ou pas, quelle belle réalité ! Quel beau symbole ! Une naissance au cœur de l’hiver, au moment où les nuits sont les plus longues. L’espoir renaît, le futur recommence à s’écrire. Il me semble que même des non-chrétiens peuvent comprendre l’immense et vitale portée de cette image et cela pour toute société. S’en priver est catastrophique. C’est tout ce que représente cette image, cette vie renouvelée, ce futur, à la fois tant attendu et inespéré, que l’on écarte.

Il est vrai qu’aujourd’hui même le sapin de Noël, bien peu chrétien, mais signifiant, semble effrayer !
Le résultat de ce processus d’amnésie, qui s’est accéléré ces dernières années, est cette agitation privée de sens qui n’est plus qu’un vent sans lendemain.

jeudi 23 janvier 2014

Le film du spectacle artistique en interaction "Eternité de l'instant"

Ci-dessous: le film du spectacle artistique en interaction Éternité de l'instant dont la création a eu lieu le  10 janvier 2014 à l'auditorium Jean XXIII, de la Mutuelle Saint-Christophe assurances, à Paris dans le 5e arrondissement. Dessin, musique et parole poétique en interaction avec Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même.
Complément (31 janvier 2014): la page d'un site biélorusse sur l'art consacrée à l'évènement. Le film sur Youtube. Il est possible d'afficher la traduction de mes textes en russe au bas de la vidéo sur Youtube en activant le sous-titrage (dans la barre du bas, à droite, entre la petite pendule et la roue dentelée).

mercredi 22 janvier 2014

La confrontation de la société occidentale avec des sociétés non occidentales: ma chronique du 19 janvier

Ma chronique du 19 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, partant d'un discours récent du patriarche de Géorgie, abordait la question des confrontations de différentes sociétés à l'échelle mondiale et plus particulièrement de la société occidentale avec des sociétés non-occidentales. En voici le texte:

Dernièrement, le patriarche de Géorgie Elie II, dans son message pour la fête de la Nativité, a demandé à l’Union européenne de prendre en compte l’aspiration de son pays à préserver ses valeurs traditionnelles. Il a souligné que l’Union européenne ne doit pas essayer d’implanter des idéaux étrangers à la Géorgie comme le mariage de personnes de même sexe. Ce n’est pas la première fois qu’il évoque cette question et fait cette demande. Pour comprendre la portée de son propos, son poids et sa représentativité, il faut savoir que, selon les sondages, le patriarche Elie de Géorgie est la personne la plus populaire du pays.

Cette question ne concerne pas seulement la Géorgie et pas seulement la question du mariage de personnes de même sexe. Dans de nombreux pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, des voix s’élèvent, des masses protestent avec vigueur, contre un modèle de société, à la fois libéral, occidental et consumériste, qui est imposé à ces pays en dépit de la protestation du plus grand nombre. Sans doute faut-il employer le terme de néo-colonialisme, mais à la différence des colonialismes d’antan, il ne se fait pas au nom d’une nation, mais d’un type de société et d’intérêts trans-nationaux.

Le patriarche Elie II a simplement demandé que l’on respecte ce que pensent les Géorgiens. Il a ajouté que ce respect permettrait d’approfondir l’attachement de son pays à l’Europe.

L’Église orthodoxe des pays concernés fait souvent entendre sa voix sur ce sujet. Il est regrettable que de nombreux médias occidentaux n’en retiennent que des extraits de déclarations mises en avant pour susciter la polémique, parfois de personnes non représentatives, au lieu de développer une analyse plus approfondie, au lieu d’essayer de comprendre l’autre avec son histoire, son contexte, ses rêves et ses peurs pour mieux dialoguer et avancer avec lui.

Un bon nombre de ces pays ont connu au XXe siècle, la dévastation du totalitarisme communiste. L’Église est souvent la seule institution historique à avoir résisté à cette longue tourmente, malgré les terribles coups portés. Ce n’est pas pour démissionner maintenant face à un nouveau pouvoir qui tente d’imposer ses vues. Les promesses de lendemains qui chantent accompagnés de toutes sortes de destructions, ces peuples les connaissent et ont payé un prix colossalement élevé pour cela.

dimanche 19 janvier 2014

La première représentation du spectacle artistique "Eternité de l'instant"

Une centaine de personnes ont assisté à la première représentation du spectacle artistique Éternité de l'instant, le vendredi 10 janvier dans l'auditorium Jean XXIII à Paris, dans le 5e arrondissement. Il y avait beaucoup d'enthousiasme dans les réactions. Ce qui constitue un bel encouragement pour nous trois (Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même) pour la poursuite de cette expérience. L'évènement a été annoncé sur plusieurs médias en France (par exemple: 1, 2, 3, 4) et en Biélorussie (1, 2). Le compte rendu de l'ambassade de Biélorussie en France, dès le lendemain, a été notamment repris par la principale agence biélorusse, Belapan (et: 1, 2). L'ensemble du spectacle a été filmé. Le travail sur les images et l'enregistrement a commencé. A suivre donc. Ci-dessous: quelques photographies de cette création.

samedi 18 janvier 2014

Un dessin animé en russe sur la vie de saint Séraphin de Sarov

En Russie, il y a de nombreuses productions de films et de dessins animés avec pour sujets la foi, l'histoire de l’Église et ses figures. Nous avons mis sur ce blog un dessin animé sur un fol-en-Christ, saint Basile le Bienheureux (XVIe siècle). En voici un autre, en russe également, sur la vie de saint Séraphin de Sarov (1754 ou 1759 - 1833).

vendredi 17 janvier 2014

Les relations oecuméniques et l'unité des chrétiens: ma chronique du 12 janvier

Ma chronique du 12 janvier dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, avait pour sujet les relations œcuméniques et l'unité des chrétiens. Voici le texte.

Du 18 au 25 janvier aura lieu la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année le thème est une question extraite de la première épitre aux Corinthiens (1Co 1, 13): « Le Christ est-il divisé ? ». Il s’agit de ce fameux passage où l’apôtre Paul constate des discordes parmi la communauté chrétienne de Corinthe, certains se réclamant de Paul, d’autres d’Apollos, d’autres de Céphas, c’est-à-dire de Pierre. Déjà ! Est-on tenté de dire… Nouvelle illustration de l’actualité toujours étonnante du Nouveau Testament.

Bien entendu, de nombreux orthodoxes se mobilisent pour participer à cette semaine. C’est l’occasion pour nous de dire ici quelques mots sur les relations œcuméniques, notamment entre orthodoxes et catholiques, d’autant plus que nous fêterons cette année le cinquantenaire de la rencontre du patriarche Athénagoras et du pape Paul VI à Jérusalem, première rencontre depuis plus de cinq siècles du pape et du patriarche de Constantinople et début de relations au plus haut niveau entre le siège romain et celui de Constantinople.

Cette rencontre et celles qui ont suivi, ainsi que la levée des sentences d’excommunication de 1054, en 1965, ont suscité un immense espoir et certains ont cru à une réconciliation complète proche, c’est-à-dire à l’union des Églises. Mais les années sont passées et l’union envisagée s’avère une ligne d’horizon bien lointaine.

Aujourd’hui, on peut considérer que les niveaux et les lieux du dialogue œcuménique se sont multipliés et diversifiés. Le dialogue théologique a progressé. L’histoire des Églises a été clarifiée. Les théologiens échangent souvent. L’autre est mieux connu, voire très bien par des spécialistes. Mais, il faut bien le reconnaître, la fin du dialogue théologique n’est pas pour demain.

mardi 7 janvier 2014

"Eternité de l'instant": première représentation

La première représentation de la performance artistique en interaction "Éternité de l'instant", avec Irina Kotova, Kirill Zaborov et moi-même, aura lieu le vendredi 10 janvier à 19 heures. Toutes les informations se trouvent dans le dossier de presse et l'affiche ci-dessous. Une nocturne de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu ensuite jusqu'à 21h30.

dimanche 5 janvier 2014

L'art et la foi

L'émission Lumière de l'orthodoxie du 5 janvier, sur Radio Notre-Dame, est particulière à plus d'un titre: elle propose un thème central, "L'art et la foi", qui est abordé par un entretien d'une dizaine de minutes avec une invitée, l'artiste biélorusse Irina Kotova, et c'est moi qui suis, exceptionnellement, le présentateur de l'émission. L'enregistrement, les textes et différentes informations de cette émission sont en ligne ici.
Lors de l'enregistrement de l'émission - Dans l'un des studios de Radio Notre-Dame

vendredi 3 janvier 2014

Performance artistique à Paris le 10 janvier : "Eternité de l'instant"

Une performance artistique originale, "Éternité de l'instant", aura lieu le vendredi 10 janvier dans la soirée à Paris pour la première fois (à 19 heures au 277, rue Saint-Jacques dans le 5e). Elle met en interaction le dessin, la musique et la poésie. "Pour que la musique devienne trait, couleur, parole ; pour que le crayon et les notes se métamorphosent en mots; pour que le vocable s’affirme image et tonalité." Y participent: l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur français d'origine biélorusse Kirill Zaborov et moi-même.
De g. à dr.: Kirill Zaborov, Christophe Levalois, Irina Kotova. Dans la salle où aura lieu la performance artistique.

jeudi 2 janvier 2014

Un reportage de la télévision russe "Soyouz" sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" à Paris

La chaine de télévision russe Soyouz a diffusé deux reportages sur le vernissage de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection", de l'artiste biélorusse Irina Kotova dans la galerie d'Orthodoxie.com à Paris. L'exposition se poursuit jusqu'au 11 janvier avec une nocturne le 10 janvier de 20 heures à 21h30. Ci-dessous: la vidéo du reportage (premier reportage, le second sur le site de Soyouz, autre reportage, en  français). Par ailleurs: reportage photographique de l'autre exposition d'Irina Kotova à Paris (galerie Russkiy Mir).

mardi 31 décembre 2013

Vernissages

De g. à dr.: Christophe Levalois, Ilona Yurevich, S.E. Pavel Latushka
En ce mois de décembre ont eu lieu, à Paris, deux vernissages d'expositions d'Irina Kotova. Le premier le 10 décembre, dans la galerie d'Orthodoxie.com, pour l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection". Deux reportages de la télévision orthodoxe russe Soyouz en rendent compte: le premier, le second (sur Youtube). Le deuxième vernissage s'est déroulé dans la galerie Russkiy Mir, le 19 décembre, pour l'exposition "Les ailes de Noël" qui comprend également des œuvres - de la mosaïque textile - de Margarita Kotova, mère d'Irina Kotova. Un reportage photographique vient d'être ajouté sur la page Facebook de la galerie Russkiy Mir. Dans les deux vernissages, j'ai présenté l'exposition avant de donner la parole à d'autres intervenants. Sur la photographie ci-contre, dans la galerie Russkiy Mir, lors de la présentation, je suis aux côtés d'Ilona Yurevich, conseillère à l'ambassade de Biélorussie à Paris, chargée de la coopération avec l'Unesco, et de l'ambassadeur, Pavel Latushka (qui se prononce Latushko), auparavant ministre de la Culture de la République du Bélarus, qui a présidé ce vernissage.

vendredi 27 décembre 2013

"Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione" en e-book

Mon ouvrage Prendersi cura dell'altro - Uno sguardo cristiano sulla comunicazione (San Paolo, édition française) a été édité, au début du présent mois, en livre numérique (livre électronique, e-book), au format EPUB, le format standard pour l'e-book (utilisable sur ordinateur, liseuse, iPhone, iPad, avec le système d'exploitation Android, liseuse Kobo). Voici quelques pages pour l'acheter et le télécharger: 1, 2, 3, 4, 5. Amazon le propose pour le Kindle (Amazon Italie).
Prendersi cura dell'altro – Uno sguardo cristiano sulla comunicazione - See more at: http://www.orthodoxie.com/category/lire/livres/#sthash.cYC9mD6d.dpuf
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mardi 24 décembre 2013

Chemin spirituel chrétien et transformation intérieure: ma chronique du 22 décembre

Ma chronique du 22 décembre dans l'émission Lumière de l'orthodoxie (textes et podcast), sur Radio Notre-Dame, abordait la question de la transformation intérieure dans un chemin spirituel chrétien à l’occasion de la parution récente d'un ouvrage passionnant.

Le temps de la Nativité, et plus généralement la période hivernale, est tout particulièrement propice à un regard porté sur soi-même en vue d’un renouvellement. Le livre du père Philippe Dautais, paru il y a peu, intitulé Si tu veux entrer dans la vie - Thérapie et croissance spirituelle, aux éditions Nouvelle Cité, s’avère précieux à cet égard. Il approfondit la question de la transformation de notre intériorité selon le projet voulu par Dieu pour l’être humain. Celui-ci peut se résumer en disant- en reprenant les versets 26 et 27 du chapitre 1 de la Genèse - qu’il s’agit de passer de l’image à la ressemblance. Le père Philippe rappelle que « la plupart des Pères de l’Église font la distinction entre l’image qui est inscrite dans l’être humain et la ressemblance qui est à acquérir par une coopération divino-humaine ». Cette démarche amène à affronter pour les traverser, et s’en enrichir, les épreuves, obstacles et douleurs que l’on rencontre dans l’existence et qui s’opposent à cette transformation.

Cette question, qui rassemble foi, tradition chrétienne, psychologie et tradition ascétique, a été plusieurs fois traitée par des auteurs orthodoxes contemporains. Je pense notamment à Jean-Claude Larchet, avec ses ouvrages sur la thérapeutique et la théologie de la maladie, la souffrance, l’inconscient spirituel, etc., mais aussi au livre d’un évêque grec, Mgr Hiérothéos (Vlachos), métropolite de Nafpaktos, nommé Psychothérapie orthodoxe, dont l’édition française est aujourd’hui épuisée.

Le livre du père Philippe Dautais offre une remarquable synthèse sur ces questions, accessible à tous. Elle est le fruit, d’une part, de son expérience pastorale, il est prêtre orthodoxe au sein de la Métropole roumaine, mais aussi des nombreuses sessions, retraites et conférences qu’il a organisé et donné, notamment au Centre Sainte-Croix, en Dordogne, qu’il a fondé et dirige avec son épouse.
Son enseignement s’appuie sur les Écritures, la tradition des Pères de l’Église et la tradition ascétique orthodoxe, qui s’exprime notamment dans la Philocalie.

Son livre commence par poser la base : qu’est-ce que l’homme ? Car finalement, tout découle de la façon dont nous voyons l’être humain, nous-même et l’autre, mais aussi et d’abord, de la façon dont Dieu voit l’être humain, ce que nous rapportent les Écritures. A cet égard, le père Philippe sait mettre en valeur et expliquer des passages particulièrement signifiants des Écritures. Il met ainsi remarquablement en lumière que la limite posée par Dieu au commencement, l’interdit de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, est une invitation à la croissance. Il explique notamment : « Par la confrontation aux limites, nous sommes renvoyés à la nécessité d’aller chercher de nouvelles ressources dans nos profondeurs. Les limites deviennent des possibilités de croissance. »

dimanche 22 décembre 2013

Kirill Zaborov, pianiste et compositeur

Dans le cadre de l'exposition "De l'Incarnation à la Résurrection" aura lieu, le 10 janvier à Paris, à l'auditorium Jean XXIII de la Mutuelle Saint-Christophe assurances dans le 5e, une performance artistique originale qui rassemblera, en interaction, l'artiste biélorusse Irina Kotova, le pianiste et compositeur Kirill Zaborov, et moi-même pour une parole poétique. Voici une biographie de Kirill Zaborov (photographie ci-dessous), suivie d'une discographie et de quelques liens vers des enregistrements en ligne.

Kirill Zaborov
Kirill Zaborov est un compositeur français né à Minsk en 1970. Installé à Paris en 1981, il entreprend quatre ans plus tard ses premières leçons de musique avec le percussionniste et compositeur Pierre Faix. Initialement attiré par la batterie, son premier instrument, il débute en jouant dans des groupes aux styles variés, en se produisant dans les  soirées événementielles privées et les festivals consacrés à la jeune génération de musiciens.
En 1992 tout en poursuivant son activité en tant que batteur Kirill Zaborov commence l'étude du piano et d'harmonie avec le pianiste Gaël Mevel, s'investissant progressivement dans la composition à travers l'écoute et l'étude approfondie des œuvres issues autant de la tradition orale que du répertoire classique allant du XVIIIème au XXIème siècles.

Très impliqué dans le jazz, il se produit en tant que pianiste et improvisateur à partir de la fin des années 90 sur de nombreuses scènes parisiennes (Glaz'Art, Auditorium des Halles, Baiser salé, Caveau des légendes, le Centre culturel de Russie...) en alternant les formules en duo avec les artistes comme Frédéric Jeanne ou Antti Mäkinen et en trio, dont celui actuel avec Patrick Chenais et Clément Thirion à la batterie et à la contrebasse. 

Dans le domaine de la composition classique les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à partir de 2004 en France et à l'étranger, d'abord à l'Abbaye aux Dames à Saintes dans le cadre de l'association "Cordes mêlées" (dont il a été l'un des membres fondateurs) puis dans des festivals internationaux comme Piano à Riom, (France), 43th Encunetros Festival (Argentine), Piano à Saint-Ursanne (Suisse), Nuits musicales à Chisinau (Moldavie) ainsi que dans des lieux comme la salle Rachmaninov et l'Union des compositeurs à Moscou, le Arnold Schönberg Institute à Vienne, le Salon Christophori à Berlin, la Philharmonie de Minsk, la Maison des écrivains à Odessa. A Paris les œuvres de Kirill Zaborov sont jouées à la salle Cortot, au Musée de la Monnaie, à la Sorbonne, à l'auditorium de l’École de médecine, au Centre culturel de Russie.
    
Parmi les interprètes ayant collaboré avec Kirill Zaborov on peut citer les artistes Guigla Katsarava, Maria Masycheva, Jeffrey Grice, Ekaterina Mechetina, Ecaterina Baranov, le Aron Quartett, etc.

jeudi 19 décembre 2013

Exposition à Paris: "Les ailes de Noël"

Aujourd'hui est inaugurée une deuxième exposition d'Irina Kotova en ce mois de décembre à Paris, en l'occurrence dans la galerie Russkiy Mir (7, rue de Miromesnil, Paris 8e). Elle s'intitule "Les ailes de Noël" (communiqué de presse en français, en russe). L'exposition présente aussi des œuvres de Margarita Kotova, mère d'Irina, des mosaïques textiles. A découvrir.